31 mai 2007

TETE-À-TETE



Les Météores, en Grêce, sont un ensemble de monastères orthodoxes de la période post-byzantine (XVIème siècle), isolés au sommet de dents rocheuses appelées aussi les colonnes du ciel. 24 monastères ont été bâtis pendant cette période mais il n'en reste que 6 aujourd'hui...


Melle G.

30 mai 2007

SAO PAULO



Le Musée d'Art Moderne de Sao Paulo

T.

EMBANKMENT

Rachel Whiteread, Embankment
Pour ce travail, l’artiste est partie d’un carton trouvé dans le grenier de la maison de sa mère, maison qu’elle vidait après son décès. Elle l’a remplie de plâtre, puis moulé et dupliqué.


Un petit film sur l'assemblage de tous ces ravissants petits cubes à la Tate modern...

http://www.tate.org.uk/modern/exhibitions/whiteread/installation_bb.shtm

M.

28 mai 2007

CRISTAUX

Etonnante croissance des cristaux

Cristaux de carbonate de calcium


Cristaux de halite (sel gemme)

GAMME ET ARPÈGE

au détour d'une rue, un dimanche de pluie M.

24 mai 2007

UN TERRITOIRE À LA MERCI DE...

Ma préférée.

Richard Long en Inde


"A walking and running circle"



"Paddy field-chaff circle"
D.

23 mai 2007

CONSTRUCTION MUSICALE

Pour illustrer les associations que nous allons former entre les espaces réservés au botaniste, au cartographe et au mathématicien, rien de tel que la musique (comme nous l'a montré Pierre David avec les Variations Goldberg).
Voici une petite explication imagée, car tout le monde n'a pas l'oreille musicale:


Le pricipe d'une fugue est simple: chaque instrument introduit un même thème l'un après l'autre, puis l'enrichit, fait des variations.
Les thèmes se superposent, créent des dissonnaces ou des harmonies, se mèlent, tant et si bien que chaque instrument semble courir après l'autre (d'où le nom fuga: la course en Latin)...pour finalement former un "ordre" à partir de ce "désordre": la naissance d'une "nouvelle musique" par la superposition et la fusion.

De quoi nous inspirer pour le refuge de nos trois petits bonshommes...

Mlle G.

22 mai 2007

CHAMP DE BATAILLE


la nuit tous les cow-boys sont gris...
M.

18 mai 2007

Petite Requête

Ce blog servant à la fois de book et permettant de montrer notre travail à d'autres étudiants, ne serait-il pas nécessaire (voire primordial!) d'ajouter un petit descriptif de chaque exercice? (ne serait-ce que pour les élèves ...ou profs... absents au cours)

Qui se lance...?

G.

17 mai 2007

CP1919 pulsar


Ca ressemble furieusement à une pochette de joy division qui représente les pulsations électromagnétique d'une supernova en désintégration: "the dying star logo"

Pochette réalisée par l'Aglais Peter Saville, véritable star du graphisme des 80's 90's

http://www.btinternet.com/~comme6/saville/

To the centre of the city where all roads meet, waiting for you,
To the depths of the ocean where all hopes sank, searching for you,
I was moving through the silence without motion, waiting for you,
In a room with a window in the corner I found truth.

In the shadowplay, acting out your own death, knowing no more,
As the assassins all grouped in four lines, dancing on the floor,
And with cold streel, odour on their bodies mad a move to connect,
But I could only stare in disbelief as the crowds all left.

I did everything, everything I wanted to,
I let them use you for their own ends,
To the centre of the city in the night, waiting for you.
To the centre of the city in the night, waiting for you.

Joy Division, unknown pleasures, shadowplay, 1979


s.

UN TERRITOIRE PLUS OU MOINS HOSTILE


13 mai 2007

SITUATIONS = FORMES



vacances en espagne : la colline sous la mer



Katsushika Hokusai's "Thirty-six Views of Mount Fuji" détail

MILKY MOTH



geoffrey Mann

le vol d'un papillon de nuit autour d'une lampe, numérisé puis reconstitué en résine blanche... fascinant, technologique, parfaitement décoratif.

s.

11 mai 2007

NOTRE QUÈTE




Quelques images à consulter pour se donner une idée de ce que pourraient devenir nos maquètes après assemblages des plaques de polystyrène.
"Rip Curl Canyon" est un travail du studio de Benjamin Ball and Gaston Nogues exposé à la Rice Gallery à Houston, USA (Je sais c'est un peu loin)
Un site très intéressant. A consulter( si on ne peut pas se rendre sur place)
http://www.materialsystems.org/blog/

RAPPEL IMPORTANT


Avec ceci, il ne nous est plus permis de faire des fautes de français.
Cordialement

Votre dévoué Vincent

10 mai 2007

TRAILER


hans et barbara. l'observatoire

08 mai 2007

LIBELLÉ

Bonjour!!

J'envoie juste un petit message d'information :
j'ai enfin trouvé comment réunir certains posts en un groupe (Ma quête, dispositifs...) ,il suffit juste d'écrire le nom du libellé dans la case crée pour cela lors de l'écriture du post (en bas sous la case pour écrire). Le message se mettra directement avec les autres si vous choisissez un libéllé déja existant. Mais vous pouvez aussi en créer d'autres ( Monsieur N, lance toi!!).

Bien à vous,

Votre dévouée Laure.

ZÉNITH



Zénith de Strasbourg _ M. Fuksas

Conçu par l'architecte et urbaniste italien d'origine lituanienne Massimiliano Fuksas, l'édifice sera tout en légèreté avec sa toile orange et ses ellipses décentrées qui le rendront visible de loin.


Monsieur N

07 mai 2007

DANS LE DESIGN...




KOKON de Jurgen Bey pour Droog Design

Depuis dix ans, les membres du collectif Droog Design (installés eux aussi à Amsterdam) ont introduit l'idée que l'objet industriel pouvait aussi côtoyer le rêve et l'insolite. Jurgen Bey a ainsi créé Kokon: une série de sièges recouverts d'une fibre synthétique élastique au look très fantomatique. Cette distance avec l'utile au profit de la poésie et de l'humour inspire tous azimuts.

N., Monsieur N

06 mai 2007

CHRISTO





Christo et Jeanne-Claude


Emballer, recouvrir d'un voile c'est aussi donner un second sens, une seconde beauté, c'est laisser une porte ouverte à l'imaginaire et au rêve.
Ces plis, cette surface blanche cachent-ils complètement ce qu'il y a en dessous? Ne sont-ils pas seulement une seconde peau, éphémère, qui souligne et fait renaître ce qu'elle protège?

L.

04 mai 2007

AU-DESSOUS...


Marcel Duchamp crée en 1916 ce ready-made en exposant une housse de machine à écrire de la marque Underwood. On retrouve ici l'idée du drapé, du voile même qui cache ce qu'il y a en-dessous. On se demande alors si Duchamp ne nous montre que l'enveloppe, telle la peau d'un serpent après sa mue, ou si une véritable machine à écrire se cache au-dessous, d'autant plus que le nom de la machine à écrire (Underwood: "sous le bois") incite le spectateur à se contorsionner dans des positions impossibles pour tenter de voir ce qui y est caché.
Il évoque ainsi des questions sur la présence et l'absence, sur le montré et le caché de la même manière que la palissade dressée devant un chantier provoque une incontrôlable envie de voir ce qu'il y a derrière. Faut-il en conclure que l'on devrait cacher ce que l'on veut montrer?

N'est-ce pas là la méthode des drapés antiques?

V.

01 mai 2007

LE CORPS LE VOILE LE MONDE

je vous avais promis quelques images pour cultiver la carte du blanc, à propos de ce voile que l'on dépose sur la maquette pour relever sa topographie.

L'histoire de l'art est intarissable concernant la manière dont un tissu s'applique à un corps.
Qu’ils figurent un élément symbolique ou qu’ils contribuent à sa structure plastique, les caractères du vide laissé par les plis entre le tissu et le corps (turbulence, fluidité, ténuité, amplitude…) entrent bien souvent en jeu dans le système de représentation de l’œuvre.

LE FEMININ



Copie romaine d'après un original de Callimaque créé vers 400 av. J.-C., Musée du Louvre, Ma 525

« Cette oeuvre est exemplaire de la révolution esthétique de la fin du Ve siècle : les épaules et les seins dénudés, les draperies collantes révèlent la sensualité du corps féminin. Ce style parfois qualifié de classique fleuri ou maniériste a été mis en rapport avec l'apparition d'une nouvelle sensibilité notamment pour la femme (Euripide, Aristophane) dans un contexte historique précis : celui de la fin de la guerre du Péloponnèse. »
http://mini-site.louvre.fr/praxitele/html/1.7.4.1_fr.html

LE MYSTERE



Michel-Ange, La Pietà, entre 1498 et 1500

Le manteau de la vierge se mêle au suaire du christ dans un drapé ampleet vital par opposition au corps inanimé. Les visages figés dans une incorruptibilité divine laissent aux plissés le soin d’exprimer un sentiment ambigu, entre la conscience de la mort et la certitude de la résurrection.

L'ENTROPIE



Germain Pilon, monument funéraire du Cardinal René de Birague entre 1584 et 1586

Un dispositif sculptural baroque et sobre à la fois, étonnamment moderne (précurseur de Rodin) entre surgissement et métamorphose.

LES ANGES



Le Caravage, La Mort de la Vierge, 1601-1606

Dans cette vision réaliste, jugée iconoclaste et refusée par ses commanditaires, le drapé est détaché du corps. La tenture tourmentée située au dessus de la vierge répond au traitement inhabituellement sobre de son vêtement. Il semble que le Caravage cherche à suggérer l’ascension de la vierge sans l’intervention habituelle des anges. A ces fins, la toile rouge complexifie le jeu de la lumière, accentue l’amplitude de la composition, règle l’effet partagé de pesanteur et de lévitation, et aspire le corps vers l’incontestable ouverture d’une forme de « hors champ »

L'EXTASE



Le Bernin, l’extase de sainte Thérèse, 1644-1653

« Entre nuage porteur et rayons d’or qui tombent de la voûte, l’ange se tient debout au- dessus de la sainte -léger, aérien, rieur- et c’est bien sa grâce sans entrave qui aimante la lévitation, corrige en courbe ascendante l’abandon du corps terrassé et maintient les paupières mi-closes entre vision radieuse et sensations torrentielles. Le bras droit de l’ange est encore infléchi sur le retrait de la flèche qui a traversé le cœur de Thérèse et il suffit d’aller de ce geste sûr et sans poids à l’affaissement désordonné du vêtement monacal pour saisir la distance entre la grâce et la pesanteur et pressentir leur rencontre dans ce corps tumultueux et ravi... »
Yvette Reynaud-Kherlakian

DU VENT?



Gould, west wind, 1876

Moins de mystère à l’époque néoclassique dans laquelle l’art se sécularise et s’affranchit des thèmes religieux. Reste la virtuosité de ces plis dans le vent plus décorative qu’idéologique. Toutefois, par le truchement du décor, l’oeuvre affirme des stratégie propres, qui annoncent une prise d’autonomie de la sculpture et de l’art en général, jalon principal de la naissance de l’art abstrait.

LE SOL



Katharina Fritsch, mönch, 1997-1999

Cette sculpture à l’étrangeté soigneusement cultivée, est rendue monolithique par le contact géométrisé du plissé de la tunique au sol. L’effet produit une certaine inquiétude. Le plissé qui suggère généralement la légèreté accentue la pesanteur de la pièce, métamorphosée en colonne de pierre.

BLOB



Steven Gontarsky, Zeta I, 2002

Qui est sous le voile ? Le ou les corps fusionnent sous la surface extrêmement brillante de la sculpture. Le regard glisse sur une forme confuse et fluide, une forme indescriptible d’icône.

HUMAN FLY



Steven Parrino death in America n°6, 2005

« Le travail de Steven Parrino constitue, sur presque trois décennies, un lien vital avec le principe (prétenduement obsolète) de « radicalité ». Au début des années 1980, alors que la sentence publique proclamait la mort de la peinture, S. Parrino, plutôt que de se joindre aux funérailles, prit le parti de la « nécrophilie ». Entre ses mains, les techniques issues de l’appropriation se firent délictueuses, un moyen pour lui d’incarner de manière convulsive l’effondrement historique du récit des avant-gardes. Non pour projeter une image distancée de cet échec idéologique, mais pour façonner une matérialisation visuelle brute de ses effets. Ni nostalgiques ni cyniques, ses peintures monochromes froissées, ses films et performances, ses photocollages et travaux sur papier réalisés avec des matériaux aussi chargés de sens que peuvent l’être l’émail industriel, le sang ou les paillettes, procèdent plus des peintures noires de Frank Stella et de son credo « ce que vous voyez est ce que vous voyez » que de toute tradition post-pop de critique culturelle. Et encore, précisons, pas de n’importe quels tableaux noirs de Stella, mais plus spécifiquement de « Arbeit macht frei » (1958) et « Die Fahne Hoch » (1959). Aux yeux de S. Parrino, ces toiles n’étaient pas « noires » pour rien… »
http://www.mamco.ch/artistes_fichiers/P/parrino.html

RECIT




Pierre Huyghe, Float, 2004

Pierre hyughe, phillippe Parreno et Dominique Gonzalez Foerster, ont définitivement adopté l’Exposition comme format à part entière de l’art contemporain. Invité en 2004 au castello de rivoli, Pierre Huygue fabrique deux modèles de papier à l’échelle 1 de la première salle de l’exposition. Le premier est installé dans cette salle dont il épouse le volume. Le second est gonflé l’hélium et utilisé comme un gigantesque ballon. Le matin de l’exposition des enfants du village acheminent en procession le ballon volant qu’ils retiennent par de longs fils de couleur. Les visiteurs suivent le cortège jusqu’au château puis pénètrent dans l’exposition en traversant la réplique du ballon qu’ils viennent de suivre. Dans la pièce suivante, les extrémités des fils de couleur d’arrimage du ballon qui s’échappent par la porte sont enroulées dans un carton ouvert qui semble pouvoir contenir le ballon replié. Au dessus du carton, les enfants ont dessiné au feutre, avec les mêmes couleurs que celles des fils, leurs images de l’évènement. Dans ce prologue, Pierre Huyghe figure les liens vitaux qui unissent une œuvre, ses conditions d’apparition, et le moment ou elle se représente.

ZIZOU



Douglas Gordon et Philippe Parreno, Zidane, 2006

Puisque je vous dis qu’il s’agit de peinture…

MORPHOLOGIE



Tony Cragg, 2006

« Aller au-delà de l’objet ou de la matière, les décoder »