![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXIhXuhFBe7YptFYblDV-jALvZDNar-4Wjl63cusZhDfQvd0Voc7JbTTH9PPBo1QkhP6Bq5gEQLTnw7_yHTGHNpgB2cItc9gMv4TcqLz3iufWc76m1trvcHQU1Xwq5fLehbmTxm0gBQJk/s400/xteresafull.jpg)
Le Bernin, l’extase de sainte Thérèse, 1644-1653
« Entre nuage porteur et rayons d’or qui tombent de la voûte, l’ange se tient debout au- dessus de la sainte -léger, aérien, rieur- et c’est bien sa grâce sans entrave qui aimante la lévitation, corrige en courbe ascendante l’abandon du corps terrassé et maintient les paupières mi-closes entre vision radieuse et sensations torrentielles. Le bras droit de l’ange est encore infléchi sur le retrait de la flèche qui a traversé le cœur de Thérèse et il suffit d’aller de ce geste sûr et sans poids à l’affaissement désordonné du vêtement monacal pour saisir la distance entre la grâce et la pesanteur et pressentir leur rencontre dans ce corps tumultueux et ravi... »
Yvette Reynaud-Kherlakian
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire